Chili

14 septembre  Nous quittons le Salar d’Uyuni pour rejoindre la frontière chilienne jusqu’au village de San Pedro de Atacama au Chili Le passage de la frontière est un peu long. Après avoir désinfecté nos pieds dans un bac, il nous faut ouvrir tous les bagages car il est formellement interdit de transporter des denrées alimentaires ou produits d’origine végétale. En tout et pour tout 2Heures d’attente, pour finalement 1 sac fouillé en 3 secondes.

San Pedro est un petit village situé à 2500 m d’altitude ou nous retrouvons la chaleur. Nous nous installons dans une pension ou les enfants peuvent jouer au foot dans la cour et les parents peuvent tranquillement prendre un café sous les parasols. Nous nous renseignons immédiatement pour le prochain voyage en bus jusqu’à Salta en Argentine. Il n’y a plus de place pour le lendemain. Nous resterons donc jusqu’au dimanche et tout le monde est satisfait. Les enfants empruntent les vélos des enfants des propriétaires et sont heureux de se défouler un peu.
15 septembre Nous louons des VTT pour aller faire du Sandboard (surf) sur les dunes de sable situées au cœur de la vallée de la lune. Aurélien est sur les guidons de papa et maman porte les surf (cela ressemble plus à une planche) coincés derrière le sac à dos Anthony a trouvé un vélo à sa taille, normal il a encore grandi. Nous arrivons enfin à la cordillera de sal ou nous posons les vélos assoiffés. Imaginez, 2 heure de l’après midi dans un désert où 3 neuneu font du VTT en montant un chemin de sable. Après la pause sprite, nous commençons à monter la dune de sable. Le paysage est lunaire et nous avons une belle vue sur le volcan au cône parfait du Licancabur (5916 m). Sur la crête de la dune, le vent souffle en rafales. Aurélien le plus téméraire s’élance le premier, fait 3 mètres avant de manger le sable. Mais il n’est pas découragé pour autant et trouve ça super, ce qui ne nous étonne pas du tout. Laurent suit et arrive jusqu’à la moitié de la descente. Martine a décidé de faire la photographe. Anthony fait plusieurs essais et se débrouille bien. Voilà une après-midi bien remplie dans tous les sens du terme : oreilles, chaussures, nez, caleçon, etc… ; de sable fin. 
16 septembre Après une grasse matinée générale, nous déjeunons au soleil puis les enfants se mettent au travail Ce soir, nous allons chez Alain, un astronome Français pour aller observer les étoiles. Nous nous habillons chaudement et prenons un bus pour arriver chez lui vers 21h30. Installés dans son jardin 7 gros télescopes. Les explications sont heureusement en français avec beaucoup d’humour. Il nous détaille les différentes constellations du scorpion, du capricorne, et tous les dessins que forment les étoiles, dauphin, hercule et le signe, l’aigle et bien d’autres avec beaucoup d’imagination. Nous apprenons qu’il est possible d’observer à l’œil nu environ 6000 étoiles soit 3000 étoiles sur chaque hémisphère. Dans les télescopes, nous observons des galaxies à plusieurs centaines de kms et la soirée se termine par un chocolat chaud bienvenu. Les enfants reçoivent un bonnet en cadeau souvenir.
Nous apprenons que Alain a été un utilisateur assidu de l’observatoire du pic du midi, et nous avons des connaissances communes. Le monde est vraiment petit.

San pedro de Atacama et l’observation des étoiles racontée Anthony :

Nous nous sommes rendus à l’agence pour attendre le bus qui devait nous amener chez Alain. Sa femme (qui tient l’agence) nous informe que le tour est reporté à 21H en raison du peu d’étoiles visibles. Nous restons avec elle à discuter ; elle est très gentille. Enfin, le bus arrive. Il nous amène chez Alain.

Nous faisons connaissance avec lui, puis il nous amène dans son jardin/observatoire où sont plantés 7 télescopes : des grands, des petits, un automatique et un géant. Nous observons d’ abord Jupiter avant qu’elle ne se « couche ». Quand il allume  son pointeur laser, Aurélien lui demande qu’est-ce que c’est. Alain « Un laser, mon p’tit, 13 années d’école de Jedi pour en avoir un ! ». Fou rire général. Au bout de quelques minutes Aurélien est déjà la coqueluche du groupe avec ses réflexions. Durant toute la soirée, l’astronome nous explique plein de choses très intéressantes mais on décroche à la fin, même si il simplifie tout. Aurélien pose des tas de questions, mais quand arrive l’heure du chocolat, il dort sur les genoux de maman.

Le lendemain, en utilisant la bicyclette louée, je reviens à la boutique pour poser des questions à Alain et sa femme. Elle nous informe qu’il est connu mondialement dans sa discipline. Après ça, on comprend que l’agence concurrente d’en face n’ait aucun client.