Argentine fin

23 – 26 octobre Calafate ressemble à nos stations de ski alpines avec ces commerces aux devantures en bois. C’est le point d’entrée pour les excursions dans la vallée des glaciers. Nous partons visiter le glacier Perito Moreno en voiture. Sur la route, un condor évolue juste devant nous à moins de 4 mètres, un arrêt s’impose pour l’observer. Arrivés sur le site, nous restons surpris devant un si beau panorama. Le glacier est majestueux sur fond de montagnes enneigées. Sa paroi frontale fait entre 220 et 230 M, dont 180 M. immergés. Grâce à des passerelles nous pouvons l’approcher de près et entendre ses grondements sourds. Le Perito Moreno avance de 2 mètres par jour en son centre et de 40 cm sur les côtes. Ce qui fait que le glacier en mouvement perpétuel craque, s’ouvre, se fracture le tout avec des sons qui résonnent dans les crevasses. Tout à coup, l équivalent d’un sérac se détache de la paroi et chute dans l’eau. Ce morceau de glace dérivera pendant 2 mois sur le lac.

Nous pique-niquons sur place à l’affût du moindre bruit.
Le lendemain, le soleil est au rendez-vous, nous partons faire une balade au bord du lac en VTT, sans Anthony qui quelques ennuis gastriques. Chaque secousse lui provoque une douleur intestinale, il renonce. Nous longeons la mer et roulons sur le sable. Devant nous, une dizaine de flamands roses avec le bout des ailes noires s’envolent. Aurélien s’amuse à poursuivre les mouettes peu farouches.
27 – 29 octobre Nous prenons un bus pour El Chalten, le Chamonix argentin. Dans ce parc national, il est possible de faire des randonnées de 2h à 8 jours pour les plus entraînés. El Chaten donne au accès au massif du fabuleux Fitz Roy, mondialement connu. Ce massif est souvent dans les nuages. Nous sommes à coté du Hielo de campo continental, glacier de 350KM sur 80 KM qui produit une grande quantité d’évaporation, provoquant ces nuages qui sont ensuite poussés par les vents sur le massif. Les premiers indiens habitant El Chalten croyaient qu’il s’agissait d’un volcan en raison de la permanence de ces nuages. Tous les principaux sommets de ce massif portent des noms d’aviateur francais sauf un la Pointe Poincenot. La première expé fut française et l’alpiniste Poincenot, l’un des plus fort du groupe se noya en traversant le Rio le premier jour. Le reste du groupe décida de continuer leurs tentatives et appela le nom du 1^er sommet atteint en l’honneur de leur camarade. Les autres sommets portent les noms des grands aviateurs de l Aéropstale (Mermoz, St Exupery,etc..). La famille Grassi est motivée pour faire une ballade d’une journée, jusqu’ au glacier mais le temps n’est pas de la partie. Nous en profitons pour écrire à la famille et aux amis et bien sur faire l’école. Aurélien part avec son père jusqu’au centre du parc national pour illustrer la leçon d école sur les prévisions météorologiques. Nous verrons en « live » une station météo complète et ses instruments de mesure. Malgré le temps maussade, nous faisons des petites ballades sympas de 2/3 heures aux alentours. Le dernier jour, il fait un vent à décorner un bœuf, des rafales jusqu’à 120 km/h et Aurélien a bien du mal à rester debout, il s’accroche au portes piolet du sac derrière Laurent.

De retour à El Calafate, nous nous offrons un tenedor libre (viandes grillées et desserts à volonté) afin de goûter le mouton de Patagonie et de manger nos derniers steaks argentins. Sniff !