L ile continent

4 décembre  Le panorama de Sydney vu d’avion est splendide. Nous apercevons le célèbre opéra et le pont Harbour bridge. Il y a de nombreuses baies avec des bateaux amarrés. Aux douanes de l’aéroport, ayant fait un séjour en Bolivie, nous devons présenter nos carnets de vaccination fièvre jaune. Nous les avons dans les bagages en soute et nous devons attendre un officier pour aller les chercher. Ca ne rigole pas ici, comme en NZ d’ailleurs. Toutes les îles ont des règles plus strictes concernant les maladies. Arrivés au backpacker que nous avions réservé, les enfants se détendent et font un plouf dans la piscine.

5 décembre Nous partons nous promener sur Darling Harbour. Il fait bon se balader le long des quais. Nous profitons du soleil et nous nous sentons bien. Enfin du beau temps ! Les shorts sont a nouveau de sortie.

Au programme cet après-midi, la visite de l’aquarium. Nous découvrons des espèces de poissons que nous n’avions jamais vu auparavant, notamment des poissons minuscules et translucides que l’on observe grâce à un microscope. L’aquarium nous donne un avant goût de ce que nous irons voir sur la barrière de corail. Il y a des poissons multicolores de toutes les tailles et toutes les formes et nous restons un moment à les regarder. L’autre attraction du lieu est le tunnel aux requins. Ils passent au dessus de nous et leurs mâchoires ne sont vraiment pas rassurantes. Plusieurs espèces sont présentes : cela va du requin gris au requin citron ainsi que le requin raie. Aurélien est très attentif. Dans le tunnel cohabite aussi une raie manta d’au moins 1m50 sur 1m, très impressionnante. Avant la sortie, nous avons l’occasion de toucher des étoiles de mer bleues ainsi qu’un bébé requin, le Port Jackson qui a la particularité de se cacher dans une algue tortillonée de couleur noire.

6 décembre Après l’école, nous partons découvrir les célèbres plages de Sydney. Nous parcourrons un chemin en front de mer de Coggee beach à la fameuse Bondi Beach. On ne se croirait pas dans une ville de 4 millions d’habitants quand on voit ces criques sauvages. Tout est bien pensé. Il y a des aires de pique-niques abritées ainsi que des barbecues à disposition. Nous sommes étonnés de voir des piscines juste aux bords des plages. En fin d’après-midi, nous croisons pas mal de joggers avec leur MP3 accroché au bras. Nous nous arrêtons un moment pour regarder une partie de boules anglaises sur gazon anglais le tout en front de mer. Les règles du jeu ressemblent à la pétanque mais les boules ne sont pas toute à fait cylindriques. Tout au long de la ballade, les enfants sont contents de retrouver les joies de la plage avec des surfers en prime   

7 décembre Après l’école, nous allons sur Circular Quay, lieu de départ de tous les ferrys. Pique nique au son de la musique des aborigènes qui font la manche. Le Harbour bridge est devant nous imposant et majestueux : il est possible de l’escalader. De nombreuses croisières sur les ferrys sont proposées aux touristes de jour ou à la tombée de la nuit. Au bout de ce quai ce trouve l’Opéra, achevée en 1973, qui est devenu l’une des constructions les plus connues dans le monde de par son originalité. Vu de loin, sa toiture ressemble à un grand voilier. De pres, il nous fait penser à des casques coloniaux. C’est un édifice très imposant et nous restons un moment assis pour l’observer.

C’est la période des fêtes de fin d’année et des garden party d’entreprises sont organisées sur les bords des quais ou sur des bateaux croisières avec dîner et champagne au programme. On irait bien leur piquer quelques fours. En fin d’après-midi, nous nous promenons dans le jardin botanique, très bien fait et en profitons pour voir nos premières chauves-souris géantes.

8 décembre Tout le monde se met d’accord pour retourner à la plage de Bondi. Le soleil est au rendez-vous et la baignade très agréable. Les enfants restent scotchés devant le Skate parks où évoluent des skaters plus très jeunes mais supers habiles. Laurent et Anthony trouvent leur bonheur dans les boutiques de surf du front de mer mais Aurélien veut absolument un maillot short avec des fleurs, mode polynésienne que nous ne trouvons pas. Dernier repas dans un restaurant chinois avant de préparer les bagages car  la Nouvelle- Calédonie nous attend !

24 décembre Après notre escapade de 15 jours en Nouvelle Calédonie, nous reprenons un vol sur Sydney ou nous allons passer la soirée de Noël. Une connaissance nous a réservé un appartement dans un collège international de Management et de tourisme dans le quartier de Manly beach. Nous avons la surprise de voir à notre arrivée que ce logement se trouve être dans un château, style Harry Potter ! C’est dans ce cadre agréable que le père Noël est passé cette année et nous étions très heureux tous les quatre ensembles. Bon, pour le repas, c’est à revoir : tournedos, crudités et coca cola étaient en self service. Nous serions bien restés quelques jours supplémentaires mais nous devons continuer notre route. Les billets ne pouvant être modifiées au risque de perdre nos places, c’est la haute saison qui démarre et les avions sont surbookés, dommage.

25 – 31 décembre Le jour de Noël, nous décollons pour le Centre Rouge. Nous appréhendons un peu la chaleur du désert, début de l’été et ce n‘est pas la meilleure saison pour visiter le centre de l’Australie. Nous voici arrivés au pays des Aborigènes. C’est le désert couleur rouge à perte de vue avec seuls quelques buissons et épineux. Pour l’instant, la chaleur est supportable grâce au vent. Ayer’s Rock resort est un village au milieu du désert construit uniquement pour accueillir les touristes. Nous nous installons dans une cabine avec AC et nous profitons de la piscine.

Le lendemain, nous louons une voiture pour aller se balader aux monts Olgas, ensemble de rochers monolithes de couleur rouge. Ils sont aussi appelés Kata Tjuta, ce qui veut dire «plusieurs têtes» en langue Aborigène. Mais Ayers Rock est surtout connu pour le monolithe d’Uluru, une des emblèmes caractéristiques de l’Australie. Il est imposant avec ses 350 m de haut et ses 4 km de long, seul au milieu du désert. Sa couleur change selon son exposition au soleil, passant par toute une gamme de rouges de plus en plus dégradés avant de virer au gris au crépuscule. C’est un paysage unique au monde. Depuis plusieurs années maintenant, il est déconseillé aux touristes de grimper sur Uluru car il revêt une signification spirituelle très importante pour les Aborigènes Anangus qui vivent au pied du rocher. C’est au centre culturel du parc que nous allons apprendre à mieux connaître les divers aspects de la vie des Anangus aujourd’hui. Les anciens apprennent aux enfants comment il faut protéger la terre, à trouver les plantes, les animaux et les baies sauvages pour se nourrir ainsi que les sources d’eau. Ils leurs transmettent leur culture à travers des chansons et des danses lors de cérémonies. Nous découvrons aussi qu’il n’y a que peu de temps que les Anangus sont reconnus par les autorités australiennes comme les seuls propriétaires de ce lieu.

Nous quittons Ayers Rocks pour la ville d’Alice Springs qui se trouve à 450 kms. La route est soporifique à souhait. Beaucoup de carcasses de kangourous sur le bord de route. Nous comprenons pourquoi le loueur nous a formellement interdit de rouler de nuit ; c’est deux fois un sanglier. C’est le désert à perte de vue et seules 4 stations services entre les deux villes permettent de faire une pose et se rafraîchir.

A l’origine en 1870,  Alice Springs a été crée pour servir de relais à la ligne du télégraphe. Parmi ces 22 000 habitants, elle abrite une importante communauté aborigène qui est très liée à celle du bush et ressemble plutôt à une grosse bourgade. Nous sommes contents d’arriver dans le backpackers d’Alice Lodge pour piquer une tête dans la piscine. Nous resterons finalement 4 jours dans cette auberge, les enfants s’y sentent bien, nous aussi. Le lendemain, après avoir fait l’école, nous nous rendons au centre des reptiles. Belle collection de lézards qu’ils nomment « small dragoons », de grenouilles et de reptiles du plus petit -pas forcément le moins dangereux - au plus grand. Tous ont la particularité de se confondre avec le milieu dans lequel ils vivent. L’un des plus étonnants est le thorn devil.   Il a plein de piques sur le dos, est inoffensif et se déplace très lentement. Une salle sert à faire une présentation avec la possibilité de toucher ces gentilles bébêtes. Cela commence par un lézard noir et gris qui semble avoir deux têtes, et qui ressemble vraiment à un serpent. Anthony et Aurélien sont tout de suite amateurs pour le caresser. Ensuite c’est au tour du python. Les enfants le prennent dans leurs bras sans aucune appréhension. Après c’est à Laurent, on dirait qu’ils ont fait ça toute leurs vie :7 kg sur les épaules. Martine n’a pas réussi à dépasser ses appréhensions. Une autre fois, peut être en Asie. Voilà encore une expérience que les enfants n’oublieront pas.

Comments

[valé]

quel courage de tenir ces bebetes...je profite de la technologie pour vous envoyer tous les meilleurs voeux de la part de notre grande famille a qui l'on conte vos aventures.les cousines d'arrodets vous embrassent trés fort.