Du 9 au 25 janvier

Une escale d’une nuit à Singapour et nous voilà à Bangkok, cité des anges. Nous allons commencer la dernière partie de notre Tour du Monde, cela sent déjà la fin même si nous avons 3 1/2 mois devant nous encore. Le nouvel aéroport de Bkk est immense, et nous mettons plus d’un quart d’heure pour traverser les longs couloirs et arriver aux douanes. Ensuite, nous avons droit aux « Taxi « officiels » qui vous montrent leurs badges et qui réclament 800 Bath au lieu des 350, 400 bath. Nous sommes rodés maintenant et allons directement au travers des étages jusqu’ à la station de taxi. Nous donnons la direction d’un hôtel réservé par mail quelques jours avant. Désolé monsieur, l’hôtel est plein, il fallait réserver nous dit le réceptionniste. Il se fout de nous. On montre le mail et leur réponse mais rien à faire c’est plein. Nous allons à coté, très calme mais lugubre, pas de fenêtres dans les chambres, 4eme étage au fond d’une cour. Demain nous déménagerons une nouvelle fois pour le quartier de Khao San Road, quartier des routards et rendez vous du monde entier. « Yes, yes, Mister, clean and quiet here, clean and quiet her, very good for the childrens”. Nous prendrons cet hôtel après inspection. On s’endormira vers 3 heures du matin, vu que la boite de nuit du voisin est en face, à
2 m de notre chambre. Impossible de deviner. Allez on re-déménage. Ca y est nous avons enfin trouvé une super adresse dans le quartier de Tewet, au cœur de la vie thailandaise. Nous nous occupons de faire faire les visas pour le Laos et le Cambodge. Il faudra revenir dans 5 jours les récupérer.
Nous profitons de ces 5 jours supplémentaires, pour se poser, faire de l’école dans de bonnes conditions, et visiter l’essentiel de BKK.
Aurélien est heureux de prendre un des nombreux bateaux taxi qui vous amènent presque n’importe sur ou sur la rive du fleuve Chao praya. Il s’imaginait exactement la vie asiatique comme cela, du monde, des bateaux et des Tuk Tuk partout.
Nous prenons un bateau longue queue pour visiter les klongs (canaux) de la ville et voir les habitants sur leur maison en pilotis. Un vrai labyrinthe fluvial ou le pilote doit faire preuve d ‘agilité pour se croiser avec d’autres bateaux.
Nous empruntons les tuk tuk à de nombreuses reprises, ce qui enchante les enfants. Nous moins, respirer les échappements de Bkk, rouler dangereusement entre les camions, bus, mobylettes, voitures nous déplait une fois la nouveauté passée.
En tout cas, une constance, c’est la négociation. On vous demande 150 Bath, une course qui finalement se finit à 30 Bath (quand on le sait). Idem pour les taxis, « taxi meter please « est le phrase que je répète le plus sinon sans le compteur c’est 3 à 4 fois le prix. Autre constance c’est la gentillesse des thaïlandais. Quand on flâne sur les marchés, on propose aux enfants de goûter où ils reçoivent un pincement de fesses amical ce qui a le don de les énerver surtout Aurélien.
Nous continuerons nos journées avec la visite du grand palais, le Wat Pho, le musée national, les shoppings center de Sukumvit pour racheter une vraie paire de lunettes de soleil à Aurélien. Nous décidons de faire le marché de nuit de Patong haut lieu de la contrefaçon où vous trouvez les chemises des équipes de formule 1, même les combinaisons des pilotes, des montres à profusions, des tee shirt chanel, et tout le reste. Nous ferons attention de ne pas s’écarter des trois allées principales. Nous sommes aussi dans le triste quartier des fameux bars à filles avec show sur les bars.
Nous nous régalons de plats inconnus à notre palais, de couleurs, d’odeurs le tout pris à n’importe quelle heure de la journée sur le trottoir ou dans des marchés typiques.

Nous sommes impressionnés par le what Pho, avec son bouddha couché de 45 M de long, en position de recherche du nirvana. Le site regroupe un ensemble de temples ou on trouve encore des moines, une école de massage réputée. Tous les toits sont superposés et multiples. Le grand palais aussi possède de nombreux temples dans son enceinte, des schedis dorés, en céramiques chinoises très kitch. La multiplicité des couleurs fait un ensemble assez sympa. Le grand palais a été édifié par le roi Rana IV puis amélioré par Rana V, avec une constance c’est rendre hommage à ses ancêtres et famille par l’édification de temples et shedis (longue pointe tourné vers le ciel pour atteindre le nirvana). Les enfants sont surpris d apprendre que Rana V avait eu 86 enfants et qu’il fallait gérer les disputes entre ses différentes épouses. Tous les temples sont gardés aux portes principales d’immenses statues de pierre.

Le dimanche, direction un marché de Chatuchak réputé plus authentique, quelle déception, 80% des produits made in china.
Durant ces 6 jours nous n’aurons jamais autant rencontré de français en voyage. Il faut dire que c’est la haute saison en ce mois de janvier. Cela à un avantage, c’est d’avoir les bonnes infos. Nous avions décidé de descendre doucement sur la coté Est en direction de ko Pha Ngan et Ko Tao et suite à une recommandation nous nous retrouvons dans un bus de nuit direction coté Ouest, pour la petite île de Ko pha Yam.
Nous arrivons à 5h du matin et devons attendre le bateau de 8h30 pour rejoindre l’île. 2 heures de traversée pour découvrir une petite île sans voiture, sans électricité (uniquement solaire), sans route….le paradis pour se reposer. Nous voilà sur les motos taxis, avec nos lourds bagages, les enfants à 3 sur la mobylette pour traverser toute l’île.
2419 Nous descendons dans une guesthouse tenue par un français depuis 18 ans, bungalow sous les cocotiers, plage à 30 mètres, le hamac, rien à faire. Même moi, je ne résiste pas. Chaque jour on prolonge le séjour d’un jour supplémentaire. Ici pas de foule, pas d’hôtels, pas de tours opérateurs, quelques guest houses superbes, des habitués de très longue date comme clientèle, TROP COOL comme dit Anthony. Le staff de l’auberge est adorable, la femme de Gilles le proprio, attentionnée avec les enfants, sa sœur qui nous fait goûter l’alcool de riz fait par sa mère (un régal), le riz sucré à la mangue, la très belle Aye serveuse birmane, qui sourit tout le temps, bref on adore.
On comprend que certains ne soient jamais repartis. Quelle douceur de vivre avec cette gentillesse permanente. Nous sommes à 10 000 lieux des îles où se font des Full moon party, les prix exorbitants des guests houses, du bruit dans les rues, toute la dérive qu'engendre le tourisme en Thailande.
Mais voilà, tout à une fin et nous décidons de nous mettre un coup de pied au C.. pour reprendre la route direction Cambodge via Bkk sinon nous serons encore là dans 6 mois. Sniff ! Nous ne ferons pas d’autres îles du sud, de peur d être déçus, ni le nord car nous devrions voir la même chose au Nord Laos en plus authentique et puis Laurent a déjà parcouru Chang Mai Chang Rai à la poursuite des tortues ninja en VTT (petit clin d’œil à Loic).

A la recherche de la douceur de vivre : a Thailande

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