suite Perou
Mercredi 22 août Lever 5 h du matin, nous prenons le bus pour être à l’entrée du Machu Pichu le plus tôt possible avant que les tours opérators ne débarquent. Nous décidons de prendre un guide pour ne rien rater de ce site majeur. Lorsque nous commençons la visite tout est dans la brume et une pluie fine tombe. Cité perdue à 2400 m d’altitude, son état de conservation est admirable mais le site est mis en péril par son nombre de visiteurs toujours croissant, environ 2500 personnes par jour lors des périodes de pointes. Il faudrait limiter les visiteurs à 800 afin de préserver l’équilibre du site mais étonnamment cela n’est pas fait. On nous indique que le site est privé sous capitaux anglais et chiliens ???? On distingue deux secteurs : la zone agricole avec ses terrasses en arrondi casser les courants et créer des microclimats afin d’obtenir différents types de récoltes, et la zone urbaine qui comprend des temples des palais, des escaliers et des fontaines. Ce qui frappe c’est l’intégration harmonieuse des constructions au milieu naturel. Le guide nous explique comment ils arrivaient à fendre les énormes blocs de pierre : ils taillent des fentes sur une même ligne, ensuite ils mettaient de l’eau et attendait que cela gèle, cela permettant de fendre les blocs de façon rectiligne. Ensuite ils polissaient la pierre pour les ajuster au millimètre près. Nous flânons toute la journée dans les ruines avant de redescendre par un escalier de pierre durant 1H30 jusqu’à Agua Calientes. Anthony et Aurélien descendent à fond, le plus petit s’aidant d’un bâton magique pris sur le site. Des petits péruviens habillés en indiens descendent eux aussi à fond afin de saluer à chaque épingle de la route, le bus de touristes pris en chasse depuis le haut. A l’arrivée au village, le chauffeur fait monter l’enfant pour qu’il réclame son pourboire. Ensuite ils remontent avec un bus vide qui va charger d’autres touristes et renouvellent cela 2 à 3 fois en fin de journée. A l’arrivée au village Aurélien traîne la pâte de fatigue. Vite une douche, un dîner et nous irons nous coucher tôt. Nous nous lèverons le lendemain à 5H0O.
Jeudi 23 août Après avoir repris le train de 5h45 qui nous secoue dans tous les sens, nous faisons le chemin inverse jusqu’à Urubamba. Nous allons déjeuner au marché du village. La cuisinière nous fait d’excellents sandwichs aux œufs accompagnés de jus de fruits frais, banane, ananas et papaye. Le ventre plein nous poursuivons la route jusqu’au petit village de Chinchero qui possède des immenses terrasses incas. Nous apprécions la tranquillité du lieu après avoir fait le Machu Pichu. Les enfants font une partie de foot sur la place avec 4 jeunes. Pérou 5, France 2. Retour sur Cusco, avec des enfants qui ne veulent plus bouger de la pension même pas pour aller dîner. Nous profitons d’être seuls pour monter sur les hauteurs afin de voir la ville illuminée avec une superbe vue de la Plaza de Armas depuis l église de San Francisco.
Vendredi 24 août Nous profitons de l’ambiance de la ville de Cusco une dernière journée Nous retournons à la pâtisserie dans le quartier San Blas où nous sommes souvent venus goûter. Nous visitons le monastère de Santo Domingo construit sur le Temple du Soleil Inca qui était un vaste dépôt d’or avant que les espagnols ne viennent tout piller. Dans ce monastère se superposent les ruines incas et les constructions d’origine hispanique. Cusco est une ville très agréable malgré ses nombreux touristes. La « Rome des Incas » ne nous aura pas déçus.
Samedi 25 août Nous prenons un bus de jour pour la ville de Puno au bord du lac navigable Titicaca le plus élevé du monde (
Durant la nuit, Laurent se sent oppressé et dort très mal. Peut être l’altitude. Au petit déjeuner nous avons des beignets et du maté de coca. Avant le retour au bateau, nous échangeons nos adresses et promettons d’envoyer un colis de matériel scolaire et les photos de la soirée. En dehors dAurélien, nous avons tous les 3 adoré cette expérience.
Dimanche 26 août Nous naviguons de nouveau 3 heures jusqu’à l’île de Taquilé. Aurélien est malade à cause de la forte houle. Nous débarquons d’un coté de l’île et marchons tranquillement jusqu’à la place principale du seul village de l’autre coté. Les paysages ressemblent étrangement à ceux des côtes adriatiques. Le guide nous explique les codes vestimentaires de l’île. Les jeunes filles célibataires portent une cape cachant la moitié du visage et les femmes mariées sont vêtues de chemisiers blancs avec des broderies aux couleurs vives. Elles portent aussi une cape noire mais le visage est dégagé. En ce qui concerne les hommes, la différence de statut se retrouve sur la façon de porter le bonnet. Nous avons trouvé l’île de Taquilé bien moins authentique que celle d’Amantani. Demain, nous serons en Bolivie, sur l’autre partie du lac Titicaca.
Fin du Pérou.